Tatouages Jésus-Christ : du Golgotha à La Bête Humaine

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17. juillet 2018

Jésus-Christ est l’une des figures prépondérantes du tattoo religieux. La preuve avec trois exemples signés Barbara Rosendo et Pierre-Gilles Romieu, tatoueurs à Paris au studio La Bête Humaine.

Croix, anges, chapelet, Christ : les figures-clés du tatouage religieux

S’en laver les mains, être en tenue d’Eve, vieux comme Mathusalem, être pauvre comme Job : si la Bible a nourri d’expressions la langue française, elle a aussi fourni les épidermes en riches idées de tatouages. Les tatouages de croix, d’anges ou encore de chapelet sont légions sur les peaux depuis l’avènement du tattoo en Occident, mais une figure les surpasse en intensité : celle du Christ lui-même.

La Passion du Christ : de l’arrestation de Jésus à sa crucifixion

Au-delà de la simple figure de Jésus, c’est bien un épisode de la vie du Messie qui est fréquemment immortalisé sur peau : la Passion, autrement dit l’ensemble des événements qui ont précédé et accompagné la mort de Jésus de Nazareth.

Une couronne d’épines particulièrement représentée en tattoo

Le récit de la Passion, accessible dans le Nouveau Testament, liste une série d’éléments et de symboles que l’on retrouve régulièrement dans les tatouages de Jésus-Christ. La croix, bien entendu, sur laquelle le prophète s’est vu crucifié, mais aussi et surtout la Sainte Couronne qui, selon la tradition chrétienne, qualifie la couronne d’épines posée sur la tête du condamné avant son supplice.

Quand Barbara Rosendo et Pierre-Gilles Romieu revisitent l’ecce homo

En représentant tous deux cette couronne, Pierre-Gilles Romieu et Barbara Rosendo ont ainsi chacun signé un ecce homo, la locution latine associée aux œuvres représentant le Christ couronné d’épines. Au studio de tatouage à Paris La Bête Humaine, l’héritage de Jérôme Bosch, du Caravage, de Titien, de Rembrandt ou encore d’Albrecht Dürer – qui se sont tous, en leur temps, pliés à l’exercice – n’est pas si loin…

 

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