Leurs mères leur ont pourtant répété d’arrêter de faire le clown. Mais les tatoueurs de La Bête Humaine n’ont rien écouté.
Sur la peau : clown blanc, auguste et contre-pitre
Barbara Rosendo, Bro, Moka : nos trois artistes résidents à La Bête Humaine se sont frotté·es à la figure du clown sur peau. Artiste comique, maquillé et grotesquement accoutré qui, dans les cirques, exécute des pantomimes bouffonnes et parfois acrobatiques, le clown répond à des codes traditionnels et peut être :
- clown blanc, lorsqu’il revêt le masque lunaire du Pierrot
- auguste (ou clown rouge), quand il arbore des vêtements burlesques aux couleurs éclatantes
- contre-pitre, lorsqu’il multiplie les gaffes et fait montre d’une idiotie sans limite
Joker, Ça : quand le cinéma inspire le tatouage de clown
Popularisé par des noms comme Grimaldi, Bozo, voire Ronald McDonald, le clown a néanmoins pris une inquiétante tangente au cours des dernières décennies. Dans la culture populaire, cette figure issue du bouffon médiéval a fait sombrer beaucoup dans la coulrophobie – la peur des clowns. La faute au Joker, Némésis anxiogène de Batman, ou Grippe-Sou, le clown cabriolant imaginé par Stephen King dans son chef-d’œuvre Ça…
Un tattoo de clown encré comme un miroir
De ce portrait doux-amer, retenons que dans ses Remarques, André Suarès livrait ce qui reste – à notre humble avis – la plus belle définition de ce personnage. Le poète le qualifiait de « ni tragique, ni comique » : il est simplement « le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie ».
Votre tatouage à Paris avec La Bête Humaine
Envie de passer sous nos aiguilles pour un tatouage de clown ou tout autre motif ? Sauf période de confinement, La Bête Humaine est ouverte tous les jours (excepté le dimanche) de 10h à 19h !