Les tatoueur·ses Barbara Rosendo et Moka ont en commun un même studio de tatouage – La Bête Humaine, à Paris – et un don certain pour donner vie aux Catrina sur peau. Découvrez 10 exemples.
Tatouage de Catrina : avoir des os sur la peau
La Catrina, que les puristes appelleront aussi Calavera Garbancera, a su se faire une place de premier choix au panthéon des motifs affectionnés par les amateurs et amatrices de tatouage. Le mot désigne un personnage féminin à la croisée de l’être humain et du squelette tout d’os vêtu. Outre ses traits conjuguant le beau et le funeste, elle est reconnaissable grâce aux riches habits dont elle est parée ainsi que, parfois, au grand chapeau dont elle est coiffée.
Un figure popularisée par le peintre Diego Rivera
Personnage extrêmement populaire de la culture mexicaine et ayant su largement transcender les simples frontières de l’Amérique centrale, elle est née en 1912 sous les traits du dessinateur Jose Guadalupe Posada. Quelques années plus tard, c’est un autre artiste mexicain qui offrira à la Catrina ses lettres de noblesse et l’érigera en figure iconique de la fête des morts : Diego Rivera, peintre de métier et époux de Frida Kahlo.
Tattoo Catrina et tête de mort
En tatouage, la Catrina peut se suffire à elle-même ou s’accompagner de symboles ornementaux : la rose, dont on ose à peine effleurer les épines, mais aussi et surtout le crâne humain. Évoquant Yorick, bouffon à la cour royale du Danemark inventé par Shakespeare et dont seul le crâne apparaît dans Hamlet, il renvoie directement au nom de la néfaste Mexicaine – en espagnol, Calavera se traduit par tête de mort…
Votre tatouage réaliste au cœur de Paris
Envie vous aussi de passer sous les aiguilles de nos marraine et parrain du réalisme à La Bête Humaine ? Pour leur confier votre projet et prendre d’ores-et-déjà rendez-vous, vous pouvez écrire :
- à Barbara Rosendo à l’adresse barbararosendo168@gmail.com
- à Moka à l’adresse timiotoule@gmail.com
